La technologie, les médias, les consommateurs,… Le train de la société de consommation est lancé à pleine vitesse ! Aujourd’hui, et plus que jamais, il est vital pour les entreprises de sauter dans le bon wagon. Au risque de rester coincé sur le quai de la gare. Tchou-tchou, c’est parti !
#1 Marketing de l’interruption vs marketing de la permission
Longtemps sur-sollicité par des messages publicitaires sans pertinence, le consommateur a développé des techniques d’auto-défense. Le « marketing de l’interruption« , qui a accompagné le développement des médias traditionnels, est sur son dernier souffle. Ses méthodes visant à interrompre le consommateur dans son quotidien n’ont plus d’effet.
Le consommateur prend conscience de sa valeur pour les entreprises. Alors, face à une offre croissante, il monnaie une ressource précieuse : son attention. A la faveur d’une contrepartie, le consommateur va « permettre » aux entreprises d’entrer en contact avec lui : c’est le « marketing de la permission« .
« L’entreprise la plus profitable sera celle qui sera la plus digne de confiance » Seth Godin, Permission Marketing.
#2 Intuitions vs données
Les activités sur internet génèrent une quantité de données monumentale. Les outils numériques permettent de suivre la trace des internautes et de leurs actions. A cette lumière, il est aujourd’hui irresponsable de ne pas justifier toutes ses décisions marketing par des données. Ainsi, l’intuition doit être bannie du vocabulaire marketing.
#3 Mass media vs hyper-segmentation
Les mass media, comme les médias traditionnels (presse, affichage, radio,…), ont connu de belles années avant internet. Aujourd’hui, la réalité est différente. Nombreux sont les titres de presse qui luttent pour leur survie. D’autres médias suivront probablement. La faute au défaut de segmentation et à l’incapacité de mesurer un retour sur investissement. Une méthode inbound marketing (cf définition) offre le luxe de pouvoir personnaliser les messages et les actions, en fonction des attentes et des besoins précis des prospects/clients, tout en mesurant le retour sur investissement.
#4 Inertie vs flux tendu et réactivité
L’inbound marketing remet l’entreprise au cœur des actions marketing. La délégation devient moins facile car l’essentiel de la méthode consiste à partager une expertise et exploiter une base de données. Du fait de l’hyper-segmentation des cibles, il faut multiplier les approches. Ainsi, l’inbound marketing est fait de tests permanents dans un souci d’optimisation constant. Disposer de compétences en interne est par conséquent un facteur clé de succès.
#5 Court terme vs long terme
La méthode inbound offre des résultats sur le long terme. La stratégie doit porter loin et être guidée par une cohérence indispensable. La répétition, sur une cible précise (hyper-segmentation), est plus performante que la portée globale chère aux médias traditionnels.
#6 Externalisation du marketing vs internalisation du marketing
Le succès de l’implémentation d’une stratégie inbound marketing implique :
– l’intégration de logiciels exploitants les bases de données
– une proximité directe avec les détenteurs des savoir-faire dans l’entreprise
– un rapprochement entre le centre de décisions et l’opérationnel
Une nouvelle organisation des fonctions marketing et commerciale dans les entreprises se dessine …